Naissance du goût de lire

Cette semaine, je suis passée devant la librairie de mon enfance, celle où j’avais le droit de choisir un livre tous les 3 mois. Un seul livre de mes 6 à mes 8 ans. Je le choisissais selon le titre, la couverture, le thème. Certains de ces livres de la bibliothèque rose, verte ou encore rouge et or sont encore dans ma bibliothèque. Je les chéris comme les premiers qui, au-delà des lectures imposées, m’ont permis de m’évader, de voir le monde à travers les yeux et la pensée d’un.e autre, de me reconnaître humaine parmi d’autres grâce aux expériences partagées.
La lecture ne m’a plus lâchée, je n’ai plus lâché les livres. Mes lectures ont changé, par périodes, il y a eu l’ère des romans d’aventure, celle des essais philosophiques, celle des romans de pirate, celle de « pas d’énergie pour plus d’un strip ou 2 », celle des romans graphiques, celle des bd comiques, celle des comics, celle des livres audio, celle de la lecture dans les trains, celle de la lecture au fond du lit toute la nuit et tant d’autres encore.
Le projet Kaléidoscopies

Ce projet de livre, Kaléidoscopies, est né de plusieurs rencontres et échanges. Il est relié à ces livres de ma bibliothèque qui m’ont donné le goût des mots. Comme beaucoup de lectrices, j’ai rêvé dès l’enfance d’écrire moi aussi, de créer à partir de mots sans aller plus loin que l’écriture de textes courts.
Et pourtant, j’en ai lancé des projets d’écriture, je me suis élancée dans des tentatives plus ou moins abouties. L’expérience de blog de travail a peut-être été ma première expérience au long court (6 ans de blog) avec une ligne éditoriale. Tous ces écrits, personnels, professionnels, d’étudiante, d’enfant ont préparé la publication plus « complète » du recueil Kaléidoscopies. Je reviendrai sans doute une autre fois sur des éléments du processus d’écriture, de genèse, de questionnements éditoriaux.
Depuis 4 semaines aujourd’hui, ce recueil est en publication, à la mode des feuilletons, un texte par semaine et vous êtes pour l’instant une dizaine à le lire.
Nuits de la lecture du 20 au 23 janvier 2022

En parlant de lire, de nuits passées à lire, c’est ce weekend l’évènement « Nuits de la lecture » qui est une occasion de lire, de faire lire, d’échanger autour de nos lectures.
Une amie qui se reconnaitra m’a soufflé l’idée au creux de l’oreille : et si pour parler de ton livre, pour trouver des lecteurs et des lectrices, tu te saisissais d’évènements collectifs ?
L’idée m’a plu et quelques jours plus tard, voici cet article pour vous parler un peu des coulisses du recueil et vous proposer…
Image by Christine Engelhardt from Pixabay
De la lecture… à voix haute

Je ne sais pas vous, mais j’adore écouter et écouter lire. C’est d’ailleurs le titre d’une collection de livres audios.
Mes expériences de lecture écoutée sont liées aux premiers livres qu’on nous lit et qui ouvrent les portes de la lecture., aux histoires lues à la radio les étés. Un jour, un prof ami m’a offert son enregistrement de La chèvre de M. Seguin, j’ai adoré l’idée et ai moi-même offert Le Petit Prince lu en français à la naissance de ma nièce de coeur d’Italie. Celles et ceux qui me connaissent savent la place que la voix et le son occupent pour moi.
Aujourd’hui pour la nuit de la lecture, j’ai donc décidé de continuer cette tradition de l’oralité et de partager les 3 premiers textes de Kaléidoscopies lus à voix haute.
Bonne écoute, bonne lecture !
Oh mais quelle excellente idée. Je te remercie au nom de toutes les personnes pour lesquelles lire est difficile. Les auditifs qui n’accrochent pas aux texte écrits, les mal voyants, les non voyants, les occupés qui veulent rendre les tâches ménagères plus agréables, les personnes qui passent des heures en voiture. Les insomniaques qui n’osent pas se lever de peur de réveiller leur conjoint….
Merci
Je me reconnais dans plusieurs des raisons de vouloir écouter lire ! Ceci explique peut-être cela 😉